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MANAGER FOR MANAGERS

Informations, réflexions, partage d'expérience pour MANAGERS

Manager à l’économie

Manager à l’économie

La situation actuelle incite les entreprises, leurs décideurs et managers, à se focaliser sur l’aspect financier et économique, oubliant parfois, souvent, leur première richesse.

Les échanges vont bon train dans les cercles fermés des entreprises sur les sujets financiers, sur la maîtrise des risques (financiers…), sur les « quick wins », sur les « coupes sombres », sur la valeur ajoutée (financière)

Les réunions « dans les hautes sphères » se multiplient et comme « le temps c’est de l’argent » et que l’on en passe beaucoup à débattre de sujets financiers, de préférence avec un ton grave, nul n’est besoin d’en perdre ailleurs.

Communiquer, expliquer, former, guider est une perte de temps (d’argent) puisque ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est plus demain, car demain à 9 heures, nous nous retrouverons pour revoir la copie entre initiés.

Pendant que les heures tournent, que les jours passent et que les managers filent à la réunion de 9 heures, les équipes s’inventent l’histoire ; de leurs observations et interprétations.

Le vide prend la place du manager. Vide, mot grossier dans nos cultures occidentales, situation insoutenable pour le plus grand nombre de nos êtres. Alors le vide se comble d’anxiété, de bruits de couloir, de frustration, de désillusion, d’incompréhension, de morosité, de désengagement, de lassitude et pour finir, d’absence de résultat positif pour l'entreprise.

Or, sa première richesse, ne l’oublions pas, est son capital humain.

Aujourd'hui plus qu'hier, la compétence managériale et le courage qui va de mise, deviennent une nécessité absolue, au risque de mettre l’entreprise en péril voire de la faire imploser.

Dans ces périodes mouvementées, de changements perpétuels, l’élément stable autour duquel les équipes peuvent encore se fédérer est le manager.

Par temps de crise, les personnes se rassemblent sur des valeurs fondamentales, des valeurs intemporelles, des valeurs humaines. Les évènements tragiques nous le confirment.

Au-delà de son statut, c’est bien la personne qu’est le manager qui fera la différence.

Sa capacité à garder le lien avec ses équipes, à maintenir un espace d’expression avec elles, à dire les choses, quand bien même elles seraient délicates, plutôt que d’inventer une réponse improbable.

La légitimité naturelle du manager, de par ses qualités personnelles, a plus de pouvoir qu’une légitimité statutaire. C’est la confiance qu’il construit avec ses équipes qui marquera la différence et permettra de franchir le gué. Les entreprises n’en feront pas l’économie.

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